BELGRADE (Serbie) - Unicaja n'a pas réussi à marquer un tir primé en première mi-temps vendredi mais jouera le titre de la Basketball Champions League pour la première fois de son histoire après avoir marqué 11 tirs à trois-points en deuxième mi-temps pour éliminer UCAM Murcia en demi-finale et préparer une finale entièrement espagnole contre Lenovo Tenerife.

L'équipe andalouse s'est imposée 80-74, ce qui a permis aux supporters en vert de faire beaucoup de bruit dans la Belgrade Arena. C'est la deuxième fois que des équipes d'un même pays s'affrontent en finale, la première étant celle de Lenovo Tenerife contre BAXI Manresa en 2022.

Fait marquant : Unicaja a manqué ses six tirs au-delà de l'arc en première mi-temps, mais s'est repris avec un troisième quart-temps exceptionnel, réalisant 6 tirs à trois(points en dix minutes pour prendre le contrôle du match.

Les deux lois du sport d'équipe ont été évidentes pendant le reste du match : (1) la confiance est contagieuse, sept joueurs différents ayant réussi un tir primé pour l'entraîneur Ibon Navarro, et (2) le manque de confiance est encore plus contagieux, UCAM Murcia n'ayant pas réussi à marquer un seul panier et étant passé de +11 à -10.

Lorsqu'ils ont réussi à mettre en place une série, Howard Sant-Roos réduisant l'écart à un point en fin de match, Unicaja a trouvé une réponse similaire. Tyler Kalinoski et Tyson Carter ont inscrit deux paniers à trois-points consécutifs pour éviter une fin de match à suspense à Belgrade.

Héros du match : Tyson Carter est fait pour ces moments-là. Il a été le MVP de la Copa del Rey la saison dernière, mais il a connu des difficultés lors du Final Four de la BCL à Malaga en mai 2023. À Belgrade, il a déjà marqué 14 points en un seul match, après avoir marqué 15 points en deux matches au Final Four la saison dernière.

Carter a réussi ses trois tirs longue distance, avec un timing parfait. Mention honorable à Kalinoski, qui a marqué 10 points en 17 minutes, mais Unicaja a été une équipe de +13 avec lui sur le terrain.

Les statistiques ne mentent pas : ces deux équipes sont très fières de pouvoir compter sur 12 joueurs, mais le banc d'Unicaja a pris l'ascendant en demi-finale. Les joueurs du banc d'Unicaja ont marqué 42 points contre 27 points inscrits par le banc adverse, ce qui a largement suffi à donner l'impulsion nécessaire.

Le mot de la fin : UCAM n'est pas au bout de ses peines et pourrait rééditer son plus grand succès en BCL s'il remporte le match pour la troisième place dimanche, face à Peristeri bwin. Marko Todorovic a marqué 12 de ses 18 points en première mi-temps, Rodions Kurucs (12 points) et Dylan Ennis (10 points) ont été les seuls autres joueurs à atteindre les deux chiffres pour l'entraîneur Sito Alonso.

Unicaja disputera sa quatrième grande finale de compétition internationale, après avoir remporté la Coupe FIBA Korac en 2001, et terminé vice-champion en 2000, et remporté l'EuroCup en 2017. Ajoutez à cette liste le match pour le titre de la Basketball Champions League en 2024.

Ils ont déclaré :

"J'ai vu qu'ils jouaient en zone, le coach m'a lancé, j'ai pensé que j'aurais probablement un bon tir. Comme n'importe quel autre tir, je m'attendais à ce qu'il rentre". - Tyler Kalinoski à propos de son tir à trois-points qui a fait mouche

"Je suis très fier de mon équipe, mais cela n'a pas suffi. Nous étions venus ici pour battre l'Unicaja, et j'ai l'impression que nous avons dominé 75 % du match. En première mi-temps, nous avons évité leurs tirs à trois-points, mais nous avions dit avant le match que notre victoire dépendait de leurs tirs à trois-points, et ils ont réussi 11 de leurs 19 tirs dans les 20 dernières minutes. Je dois dire que, pour moi, la clé a été lorsque Nihad Dedovic a réalisé le tir à trois-points avec la planche, la dynamique du match a complètement changé". - Sito Alonso, entraîneur d'UCAM Murcia

"UCAM Murcia a joué un grand match. Leur performance défensive en première mi-temps explique pourquoi nous avons eu du mal, ils ont joué avec beaucoup d'énergie, très physiquement, en essayant de limiter la création de nos tentatives à trois-points. Nous n'étions pas capables de courir, nous n'avions pas de rythme. En deuxième mi-temps, ils ont marqué 4 sur 11 à deux-points, ce qui nous a permis de courir et de trouver des joueurs connectés au jeu comme Kalinoski et Carter. Cela a changé l'énergie du match. Quand vous êtes en difficulté, le goût est meilleur". - Ibon Navarro, entraîneur de l'Unicaja

"J'ai dit aux gars que j'avais le sentiment que nous avions battu deux équipes ce soir, UCAM Murcia et Unicaja Malaga. Nous nous sommes battus nous-mêmes, nous avons battu notre mental, nous avons battu l'esprit que nous avions encore au fond de nous, nous devions donc battre deux équipes, et ce n'était pas facile". - Navarro et les fantômes du Final Four 2023