ISTANBUL (Turquie) - James McAdoo de Besiktas Sompo Sigorta pourrait régler instantanément n'importe quelle dispute liée au basket-ball en exhibant ses deux bagues de champion NBA. Il pourrait le faire s'il ne les gardait pas en sécurité chez lui aux Etats-Unis ou, plus important encore, s'il n'était pas aussi discret en dehors du terrain que ce à quoi s'attendrait toute personne ayant remarqué son jeu altruiste sur le terrain.

Steph [Curry] a lancé le ballon en l'air, mes parents et ma femme étaient juste derrière moi. C'est quelque chose dont on rêve quand on est petit. Combien de fois peut-on dire " mon rêve d'enfant s'est réalisé " ? - James McAdoo

" Si, quand je serai vieux, mes enfants ne croient pas que leur père a joué en NBA et a gagné deux championnats, peut-être que je leur sortirai les anneaux et que je leur montrerai ", a dit McAdoo à championsleague.basketball en riant.

Bien sûr, la première chose que tout nouveau coéquipier demande au champion NBA 2015 et 2017 est de parler de son expérience au sein de la légendaire équipe de Golden State.

"J'ai joué pour les Warriors pendant trois ans. Si vous faites quoi que ce soit pendant trois ans, vous avez beaucoup d'histoires à raconter. J'essaie de prendre ces expériences et ces histoires et de les amener là où je suis", a déclaré l'ailier-fort de 26 ans.

"Il y a donc des choses que je peux raconter [à mes coéquipiers de Besiktas] qu'un ancien coéquipier des Warriors m'a dites, mais quand je fais cela, ce n'est pas parce que je veux me vanter de quoi que ce soit.

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J'espère avoir d'autres succès ici, mon rêve est de gagner un autre championnat ici - James McAdoo

"Un moment que je n'oublierai jamais est dans mon année rookie, nous étions à Cleveland [pour le 6e match de la finale] et j'ai regardé l'horloge quand elle a atteint le triple zéro, le moment où nous sommes devenus champions NBA.

"Steph [Curry] a lancé la balle en l'air, mes parents et ma femme étaient juste derrière moi et ils sont descendus de leur siège. Je les regardais et c'était comme un rêve. C'est quelque chose dont on rêve quand on est petit. Combien de fois une personne peut-elle dire " mon rêve d'enfant s'est réalisé " ?

"Je suis toujours en contact avec beaucoup de ces gars, certains sont maintenant dans des équipes différentes ou ont pris leur retraite. Je suis extrêmement reconnaissant à Dieu d'avoir pu faire cela. J'ai 26 ans et j'ai pu jouer en NBA pendant quatre ans et aller trois fois en finale NBA.

" En tant que joueurs de basket, nous travaillons tellement dur que les fans ne voient que 40 minutes sur le terrain. Nous nous entraînons pendant des heures toute notre vie. Donc, j'étais très reconnaissant d'être dans cette position même si je n'ai pas pu jouer beaucoup. J'espère avoir plus de succès ici, mon rêve est de gagner un autre championnat ici."

Être à Istanbul pour la première fois et jouer pour Besiktas, c'est merveilleux, j'adore cet endroit. C'est un grand club et j'ai des coéquipiers formidables- James McAdoo

McAdoo a débarqué en Europe l'année dernière et a passé une saison à l'Auxilium Turin avant de signer à Besiktas. A Turin, il était bien sûr à deux pas de Milan, où son célèbre oncle Bob McAdoo est entré dans l'histoire en étant la première superstar de la NBA à traverser l'océan et a ensuite conduit Olimpia vers les années les plus glorieuses de son histoire.

"Ma mère et mon père ont tous deux joué professionnellement à l'étranger et, comme beaucoup de gens le savent, mon oncle Bob a joué en NBA pendant longtemps et est ensuite venu jouer ici, donc je savais que si cela ne marchait pas en NBA [jouer en Europe] était toujours quelque chose que je pouvais faire", a déclaré l'ailier-fort de Besiktas.

Je savais que si cel ne marchait pas en NBA [jouer en Europe] était toujours quelque chose que je pouvais faire", a déclaré l'ailier-fort de Besiktas. "Le niveau de compétition ici est excellent, il y a de grands championnats, alors quand l'occasion s'est présentée, je n'ai pas hésité. Mais il faut du temps pour s'habituer à jouer en Europe, et ce n'est pas pour tout le monde. Certains joueurs viennent ici d'Amérique et en deux ou trois mois, ils repartent.

"Cette année, je suis enfin à l'aise avec la plupart des règles. J'adore le jeu ici. J'aime vraiment certaines règles comme le fait de pouvoir faire ressortir le ballon au-dessus du cercle et il y a des choses comme jouer en défense au poste qui sont très difficiles à ajuster. Le jeu en Europe est très différent de celui de la NBA, mais il est magnifique.

Il y avait des matchs où Steph Curry avait tous les points ou Kevin Durant ou Klay Thompson avaient tous les points. Et peut-être qu'un soir, ils n'ont pas marqué mais ils étaient toujours dans le jeu, aidant l'équipe à gagner - James McAdoo

"Être à Istanbul pour la première fois et jouer pour Besiktas est merveilleux, j'adore être ici. C'est un grand club et j'ai des coéquipiers formidables.

"J'aime aussi le temps de jeu. En NBA, je pouvais peut-être passer des semaines sans jouer. C'était parce que je jouais dans une très, très bonne équipe et je jouais derrière les All-Stars de la NBA comme Draymond Green. C'est difficile, parce qu'en tant que basketteur, vous voulez jouer tout le temps".

McAdoo tire le meilleur parti de son temps de jeu prolongé à Besiktas. Il mène l'équipe turque en termes de rebonds et d'évaluation et il est dans le Top-10 de la Basketball Champions League dans les deux catégories statistiques. Mais ces chiffres ne tiennent pas compte de ses remarquables qualités.

"Parfois, les actions gagnantes comme les plongeons au sol, les passages en force provoqués ou les passes vers l'homme ouvert n'apparaissent pas dans la feuille de statistiques", a-t-il déclaré.

"Il y a eu des matchs où Steph Curry avait tous les points ou Kevin Durant ou Klay Thompson avait tous les points. Et peut-être qu'un soir, ils n'ont pas marqué mais ils étaient toujours dans le jeu, aidant l'équipe à gagner. Donc, je pense que j'essaie de tirer des leçons de ces très bonnes équipes dans lesquelles j'ai joué et de les appliquer à toutes les équipes où je suis allé.

Nous essayons d'être meilleurs, en espérant que nous serons fiers de nous-mêmes et de ce que nous avons accompli d'ici la fin de la saison - James McAdoo

"C'est exactement ce que je veux faire à Besiktas. Parce que tout le monde veut juste gagner, tout est mieux si nous gagnons. Je ne veux pas avoir un double-double si nous perdons le match. Je veux juste aider l'équipe à gagner."

Besiktas a un besoin urgent de gagner alors qu'il est à 3-6 dans le Groupe D, à l'approche de la dernière ligne droite de la saison régulière. McAdoo, qui s'est entretenu avec championsleague.basketball avant le changement d'entraîneur du 24 décembre au club d'Istanbul, s'est montré optimiste quant à leurs chances.

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"Je comprends la frustration des supporters, nous devrions certainement avoir plus de victoires, tant dans le championnat turc que dans la BCL. C'est frustrant, mais en tant que joueur, je ne peux contrôler que mes actions sur le terrain. J'essaie d'aller sur le terrain et de jouer aussi dur que je peux chaque jour", a-t-il déclaré.

"Mon rêve est de participer aux Play-Offs à la fin de la saison dans les deux ligues. J'espère que nous aurons l'occasion de le faire. C'est difficile bien sûr parce que nous avons perdu beaucoup de matchs serrés dans les deux ligues, mais cela fait partie du basket. Je voudrais dire aux fans un grand merci pour leur soutien et leur patience.

" Nous avons eu quelques difficultés, mais nous essayons d'être meilleurs. Nous espérons que nous serons fiers de nous et de ce que nous avons accompli d'ici la fin de la saison.

"Ce n'est pas la fin. Je pense qu'on va trouver une solution."