MIES (Suisse) - Nos équipes profitent d'un peu de repos en février, permettant aux coupes domestiques et aux équipes nationales d'occuper le devant de la scène et de faire les gros titres. Cela nous laisse un peu de temps pour réfléchir, mais comme le dit Anderson .Paak, "l'esprit inactif est un endroit dangereux".

C'est pourquoi quelqu'un d'autre a dit : "Hé, pourquoi ne pas avoir le même genre de rubrique qu'il y a quelques années, lorsque vous avez comparé les équipes de la NBA avec celles de la BCL ?"

Tout à coup, au lieu de me détendre et de profiter de la pause susmentionnée, me voilà en train d'expliquer pourquoi l'Hapoel Bank Yahav Jérusalem est les New York Knicks de la Basketball Champions League, et de proposer des règles pour rendre le choix un peu plus évident. Vous voyez, les pauses ne sont pas bonnes pour nous. Les esprits inactifs sont agréables, mais d'une manière ou d'une autre, quelqu'un finit par dire "ça devrait être une chronique".

Mais bon... ça doit être le meilleur boulot du monde. J'ajoute "bon à expliquer pourquoi Aleksandar Dzikic est la version de la BCL de Tom Thibodeau" à mon profil LinkedIn !

Tout d'abord, établissons quelques règles de base :

Règle n°1 : La règle du maillot

Nous n'avons plus le maillot de Hereda San Pablo Burgos pour faire la comparaison avec le Utah Jazz. Je pourrais littéralement dire que la règle du maillot s'applique aux Timberwolves et à Surne Bilbao, parce que vous êtes pratiquement sûrs d'avoir vu un maillot noir-vert-blanc sur KAT et Ant, n'est-ce pas ? Et il avait définitivement un motif d'arbre dessus, non ?

Ouais, les maillots sont trop pour un homme de 36 ans qui a grandi à l'époque de "l'équipe locale blanche, l'équipe locale sombre". Mais de toute façon, nous avons la règle des maillots, parce que certaines équipes ont des couleurs similaires ici et là.

Règle n° 2 : la règle du terrain

Celle-ci n'est pas liée aux maillots, mais plutôt à une comparaison liée au jeu. Certaines équipes pratiquent un basket rapide, propulsé par leur arrière gaucher potentiellement MVP, et d'autres ont trois arrières qui marquent beaucoup de points, entourés de grands gabarits et de joueurs polyvalents dans la raquette.

Règle n° 3 : la règle de l'attitude

Il s'agit davantage de l'énergie qu'une équipe dégage que de la façon dont elle joue ou de l'aspect de son maillot. Certains sont bruyants, d'autres sont calmes, d'autres encore sont des gagnants quoi qu'il arrive.

Règle n° 4 : la règle de l'homme incontournable

Cette règle s'applique aux cas où nous trouvons une similitude dans une seule star. Certains diront qu'il s'agit de superstars, mais nous ne distribuons pas le mot "super" aussi facilement par ici.

(C'est un super-mensonge et tu le sais, super-fan).

Règle n° 5 : La règle "C'est ma rubrique et certaines n'ont pas d'explication valable"

Auto-explicative.

Faisons comme ça.

SIG Strasbourg = Memphis Grizzlies

La règle de l'attitude s'applique, parce que ces gars sont bons, vraiment bons, ils se battent pour la première place dans leur partie du classement, et ils sont bruyants, comme J Cole criant "Out of the concrete was a rose and WINTERS WAS COOOOLD!" sur cette chanson a m a r i , ce genre de sons.

La SIG Strasbourg ne va pas rester silencieuse si elle n'aime pas le Power Ranking, ou si elle réussit un gros coup dans la dernière ligne droite d'un match à Jérusalem. Ils aiment cette mentalité de "nous contre tout le monde", même s'ils sont probablement en train de la façonner et ont en fait le respect du reste de la ligue, plus de respect que la plupart des équipes.

 

Hapoel Atsmon Holon = LA Lakers

Si vous avez fréquenté la BCL assez longtemps, vous avez probablement entendu dire que Holon sont les Lakers du basket-ball israélien, parce qu'un grand fan des LA Lakers leur a fait don de maillots violets et or il y a longtemps, ce qui en fait le rare Hapoel qui n'est pas rouge-blanc, rouge-noir ou rouge-blanc-noir.

Donc la règle du maillot fonctionne ici. Mais, il y a plus que ça. Une légende absolue de la ligue bat toutes sortes de records à 30 ans, tout en portant toute l'équipe sur ses épaules et en essayant de la propulser vers les play-offs, malgré son bilan négatif et un certain nombre de défaites rapprochées qui auraient pu tourner en leur faveur.

Wow, ça a mieux marché que je ne l'imaginais...

Telekom Baskets Bonn = Sacramento Kings

Ils ont gagné leurs premiers matchs, et on s'est tous dit "c'est bon, ça va s'équilibrer, ils vont revenir à 50% de vitoires en un rien de temps". Mais ensuite ils ont gagné d'autres matchs, et tout le monde s'est dit, "ok, ce n'est pas exactement comme eux."

Ensuite, ils ont pris la tête de la ligue dans toutes sortes de métriques avancées, en particulier sur le plan offensif, avec un gaucher de 25 ans à l'arrrière, ce qui leur a permis de dépasser les limites de vitesse dans le monde entier. Donc si De'Aaron Fox est la version NBA de TJ Shorts, et qu'un club qui n'a pas l'habitude de gagner des trophées et des récompenses est maintenant un sérieux prétendant, alors cette comparaison a tout son sens. Mettons-la sous la règle du terrain.

De même, Mike Brown est probablement le deuxième dans la course au titre d'entraîneur de l'année en NBA, derrière Joe Mazzulla. Tuomas Iisalo est probablement en haut de la liste dans la BCL, aussi. Peut-être même un pas devant Brown en NBA.

AEK = Philadelphia 76ers

Imaginez avoir un grand si dominant que vous ne vous souvenez même pas de la dernière fois où il a marqué un nombre de points inférieur à 10. Imaginez avoir un pivot si fort que vous pouvez simplement lui donner la balle au poste bas et le regarder se mettre au travail, marquer deux points ou provoquer une faute.

Imaginez avoir un poste cinq si athlétique qu'il nettoie tous les rebonds des deux côtés du parquet et obtient des doubles-doubles à volonté. Imaginez que vous changez tout le roster après quelques saisons moins bonnes, et que vous voyez maintenant un seul homme vous porter à nouveau vers ces sommets de la saison record de 2018, la meilleure que le club ait connue en près de 20 ans, depuis le début des années 2000.

Imaginez tout cela, juste parce que vous avez un pivot aussi fiable dans la peinture.

Ou, si vous ne pouvez pas imaginer tout cela, imaginez simplement que vous avez Joel Embiid, parce que je parlais d'Akil Mitchell depuis le début. La règle du joueur incontournable.

 

Unicaja = Boston Celtics

Le Vert dans le sang. La règle du maillot. Le pedigree de vainqueur de trophée aide aussi.

Rytas Vilnius = Dallas Mavericks

Les deux meilleurs joueurs sont leurs deux arrières dominants, et en Marcus Foster, ils ont un candidat légitime au titre de MVP, qui affiche des chiffres fous et donne à cette équipe l'impression qu'elle a sa place en Play-Offs, alors que sans lui, elle serait probablement déjà hors course.

Aussi, les joueurs de rôle. Des joueurs étonnants, qui donnent la priorité à l'équipe et ne font pas de bêtises. Tout le monde sait ce qu'il faut faire sur le terrain, tout le monde aime se sacrifier pour l'équipe, tout le monde est prêt à sacrifier son corps pour une plus grande cause. La règle du terrain.

De plus, ici en Europe, nous sommes habitués aux foules déchaînées, mais en les observant de loin, ne pensez-vous pas que les Mavericks ont un public un peu plus fou qu'une équipe NBA quelconque ? Vous savez, ils ne sont pas les plus sauvages et les plus bruyants, mais ils ont leur façon de se tenir debout autour du terrain quand quelque chose de spécial se passe. Un peu comme Vilnius à cet égard.

UCAM Murcia = Portland Trail Blazers

Ah oui, rien d'autre qu'une équipe coincée au milieu du classement ou juste au-dessus, menée par son MVP de la bulle qui plante des tirs de loin au-delà de l'arc et qui essaie de créer quelque chose à partir de rien. Comme d'habitude, il s'agit d'obtenir la huitième place et d'essayer de surprendre les premiers en Play-Offs.

 

Thad McFadden est le Damian Lillard d'UCAM Murcia. Le leader, le shooteur longue distance, le gagneur qui essaie de recréer sa forme de 2020 lorsqu'il a été élu MVP de l'événement de la bulle pendant la pandémie. C'est Lillard qui l'a remporté dans la Bulle NBA, McFadden a obtenu une récompense similaire dans la Bulle d'Athènes lorsqu'il a mené Hereda San Pablo Burgos au titre.

La règle de l'homme incontournable. Peut-être que cette comparaison incitera Thad à prendre un tir en suspension depuis le milieu du terrain la prochaine fois.

Lenovo Tenerife = Golden State Warriors

Les champions en titre. L'éternel triangle meneur - arrière shooteur - pivot qui domine depuis des années maintenant. L'impression d'entrer sur le terrain contre eux et de sentir qu'il n'y a aucune chance qu'ils perdent une série de Play-Offs, aucune chance.

Surtout pas quand le meneur est MVP des finales en titre, que l'arrière est le meilleur shooteur du continent et que le pivot leur donne un tel équilibre qu'il est facile pour tous les autres joueurs de s'intégrer à cette équipe.

L'attitude des champions en titre est là. Et comme Rudy Tomjanovich l'a dit, "ne sous-estimez jamais le cœur d'un champion !"

Galatasaray Nef = Cleveland Cavaliers

La règle du terrain. Parce que, bien sûr, vous pouvez trouver des équipes avec des arrières dominant avec le ballon, vous pouvez trouver des équipes avec deux d'entre eux, mais TROIS d'entre eux ! ? Donovan Mitchell, Darius Garland et Caris LeVert sont Dylan Ennis, Daron Russell et Tyrus McGee.

Jarrett Allen est Sadik Emir Kabaca, avec cette grande coiffure. Angelo Caloiaro est Evan Mobley, avec cette approche de joueur à tout faire, collectant un peu de toutes les statistiques. Et les deux équipes ont un Turc comme joueur le plus ancien, Cedi Osman et Goksenin Koksal.

Bonus - les deux équipes ont traversé toute la phase de reconstruction et semblent maintenant capables de remporter leur premier grand trophée depuis 2016. C'est à cette époque que les Cavs ont remporté le titre NBA et que Galatasaray a soulevé le trophée de l'Eurocoupe.

Hapoel Bank Yahav Jerusalem = New York Knicks

Tout d'abord, je vais vous empêcher de dire quoi que ce soit parce que la règle de C'est ma colonne s'applique. D'accord ? Ok. Maintenant, laissez-moi vous convaincre.

N'avez-vous pas l'impression que les Knicks ont joué le plus de matchs décisifs cette saison ? Ne pensez-vous pas qu'ils en ont gagné plus qu'ils n'en ont perdu ? Vous n'avez pas l'impression que l'arrière gaucher a planté des poignards en fin de match ?

Ouais, donc si Jérusalem est à 4-0 dans les matchs à une seule possession dans la BCL cette saison, c'est pourquoi ils vous donnent l'impression d'être les Knicks, parce que les Knicks sont à 8-4 dans les matchs décidés par trois points ou moins cette saison.

Jalen Brunson est ce gaucher décisif. Khadeen Carrington aussi.

 

Le public de Jérusalem est tout aussi désireux de gagner que celui de New York, et il ne tolère pas les deuxièmes places et les bons parcours en Play-Offs.

Et le meilleur, n'avez-vous pas l'impression qu'il y a un peu d'Aleksandar Dzikic dans le coaching de Tom Thibodeau ? Et vice versa ? L'approche de la vieille école, la mentalité "je suis trop vieux pour cette merde", comme s'ils étaient des chefs de police dans un film d'action des années 1990, le style all-business, sans sourire, mais avec beaucoup d'esprit.

Est-ce que j'ai été convaincant ? Oui ? Non ? Je m'en fiche. C'est pour ça que j'ai créé la règle "C'est ma rubrique", faites avec.

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