MIES (Suisse) - Chaque semaine, des experts et des observateurs d'arbitres analysent les matchs. Afin d'améliorer la compréhension des décisions des arbitres et d'augmenter la transparence envers nos fans, nous publions certains de ces "coups de sifflet", accompagnés d'une explication.

Veuillez trouver ci-dessous les "coups de sifflet" de la semaine passée :

Coup de sifflet 1 : VEF Riga v JDA Dijon - Interférence sur le panier

Le 4 noir 4 tente un tir. Le 20 blanc ressort le ballon du panier et l'arbitre siffle une interférence de basket-ball et accorde 2 points au 4 noir.

Article 31.2.4 Une interférence se produit lorsque :

• Un défenseur touche le ballon ou le panier alors que le ballon se trouve dans le panier, empêchant ainsi le ballon de passer dans le panier.

Article 16.1.2 Le ballon est considéré comme étant dans le panier lorsque la plus petite partie du ballon est dans le panier et sous le niveau de l'anneau.

Verdict : Décision correcte des arbitres. Une partie du ballon était à l'intérieur du panier et sous le niveau de l'anneau, elle est donc considérée comme étant à l'intérieur du panier. 2 points sont attribués au 4 noir.

Coup de sifflet 2 : Darussafaka v Hereda San Pablo Burgos - Marcher et écran

Le 1 vert reçoit le ballon et s'arrête, il commence alors un dribble en étant défendu par le 3 gris. Le 35 vert tente de faire écran au 3 gris et l'arbitre annonce une faute de contrôle d'équipe.

Article 25.2.1 Un joueur qui attrape la balle pendant qu'il progresse peut faire deux pas lorsqu'il s'arrête.

• Le premier pas se produit lorsqu'un pied ou les deux pieds touchent le sol après avoir pris le contrôle du ballon.
• Le second pas se produit après le premier pas lorsque l'autre pied touche le sol ou les deux pieds touchent le sol simultanément.

Article 25.2.1 Un joueur qui attrape la balle en se tenant debout avec les deux pieds au sol.

• Pour commencer un dribble, le pied de pivot ne peut être levé avant que le ballon ne soit libéré de la ou des mains.

Article 33.7 L'écran est légal lorsque le joueur qui fait écran à un adversaire:

• Etait immobile à l'intérieur de son cylindre au moment du contact.
• Avait les deux pieds sur le sol au moment du contact.

      L'écran est illégal lorsque le joueur qui fait écran à un adversaire:

• était en mouvement au moment du contact.

Verdict : Sur la première partie de la situation de jeu, décision incorrecte de l'arbitre. Le 1 vert a commis une violation de déplacement parce qu'il a bougé son pied pivot avant de relâcher le ballon pour commencer le dribble. Sur la deuxième partie de la situation de jeu, décision correcte de l'arbitre. Le 35 vert se déplaçait avec ses bras en dehors de son cylindre et a créé un contact illégal en essayant de poser un écran..

Coup de sifflet 3 : Filou Oostende v Igokea m:tel - Simulation de faute

Le 24 bleu tente un tir à 3-points et le 6 jaune essaie de contrer le tir. Après le lâcher du ballon, mais alors que le 24 bleu est toujours en l'air, l'arbitre annonce une faute personnelle du 6 jaune et accorde 3 lancers francs au 24 bleu.

Article 33.16 La simulation est toute action d'un joueur visant à simuler une faute ou à faire des mouvements théâtraux exagérés afin de créer l'impression d'être victime d'une faute et donc d'obtenir un avantage.

Verdict : Décision incorrecte des arbitres. Le 6 jaune n'a pas créé de contact personnel illégal avec le shooteur. C'est le shooteur qui a sauté en arrière afin de simuler une faute. Il s'agit d'une simulation excessive, une faute technique aurait dû être appelée au 24 bleu et l'équipe jaune aurait dû tenter un lancer franc. Le jeu aurait dû reprendre avec une remise en jeu en possession alternée car aucune des deux équipes n'avait le contrôle du ballon au moment où la faute technique aurait dû être appelée.

Coup de sifflet 4 : VEF Riga v JDA Dijon - Video (Instant Replay System)

Vers la fin du 3ème quart-temps, le 1 noir tente un panier à 3-points lorsque le signal de fin de quart-temps retentit. Le ballon entre dans le panier, et les arbitres accordent le panier. Après le visionnage de la vidéo (IRS), les arbitres annulent le panier.

Article 9.8 Un quart-temps, une prolongation ou un match se termine lorsque le signal de fin de quart-temps ou de prolongation retentit. Lorsque le panneau arrière est équipé d'un éclairage rouge autour de son périmètre, cet éclairage a la priorité sur le signal sonore du chronomètre de jeu.

F 3.1 Les situations de jeu suivantes peuvent être revues à la fin d'un quart-temps ou d'une prolongation:

• Si un tir a été déclenché avant que le signal du chronomètre de jeu ne retentisse pour la fin du quart-temps ou de la prolongation.

F 2.2 La décision initiale des arbitres ne peut être corrigée que si le visionnage de la vidéo (IRS) fournit aux arbitres une preuve visuelle claire et concluante pour la correction.

Verdict : Décision correcte des arbitres. L'IRS a fourni aux arbitres des preuves visuelles claires et concluantes que le ballon était toujours en contact avec la main du shooteur lorsque l'éclairage rouge du panneau arrière a clignoté

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Coup de sifflet 5 : Lenovo Tenerife v Pinar Karsiyaka - Vidéo pour un acte potentiel de violence

Le 9 jaune passe le ballon à son coéquipier le 15 jaune, qui remet ensuite le ballon au 9 jaune. Ensuite, les arbitres arrêtent le jeu lorsqu'ils voient le 15 jaune au sol.

F-4.17 Dans les situations où un acte de violence se produit et n'est pas sifflé immédiatement, les arbitres sont autorisés à arrêter le jeu à tout moment pour examiner tout acte de violence ou acte de violence potentiel. Les arbitres doivent identifier la nécessité de l'examen de la vidéo (IRS) et l'examen doit avoir lieu la première fois que les arbitres ont arrêté le jeu.

Si l'examen de la vidéo fournit la preuve qu'un acte de violence a été commis, les arbitres doivent signaler l'infraction et pénaliser toutes les infractions déjà signalées, y compris l'acte de violence, dans l'ordre dans lequel les infractions ont été commises.

Un acte de violence est un acte de force qui cause ou est destiné à causer un préjudice, ou un acte qui entraîne ou pourrait entraîner un risque de blessure. Un acte qui ne répond pas aux critères d'une faute disqualifiante, d'une faute antisportive pour un contact excessif et dur ou d'une faute technique pour menace de violence n'est pas un acte de violence.

Verdict : Décision correcte des arbitres, conformément à la nouvelle interprétation officielle. Les arbitres sont autorisés à utiliser le visionnage de la vidéo pour identifier un acte de violence potentiel. Ils ont arrêté le match immédiatement sans désavantager l'une ou l'autre des équipes. Après l'examen de la vidéo, ils ont décidé que le contact ne remplissait pas les critères pour être un acte de violence. Le match doit reprendre par une remise en jeu de l'équipe jaune depuis l'endroit le plus proche de l'endroit où le jeu a été arrêté et l'équipe jaune dispose du temps restant (14 secondes) sur le chronomètre de tirs (OBRI F-4.18).