05 octobre, 2021
15 mai, 2022
05/01/2022
Game Report
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Jarell Eddie fait le show, Strasbourg domine en l'absence de son entraîneur et de son meneur star

STRASBOURG (France) - Les séries de Play-In sont arrivées au pire moment pour la SIG Strasbourg. Cependant, même sans l'entraîneur Lassi Tuovi et deux joueurs importants John Roberson et Yannis Morin, ils ont décroché une large victoire sur le PAOK mateco, prenant l'avantage 1-0 après une victoire 105-78 en France.

L'entraîneur Tuovi et les deux joueurs ayant été contrôlés positifs, Frank Kuhn et Romain Leroy ont repris les fonctions d'entraîneur, tandis que la rotation a été réduite à huit joueurs plus deux jeunes, Pedro Bengui et Hugo Minnig.

Le moment clé : Strasbourg a ouvert le match en inscrivant 30 points dans la première période et a compté 25 points d'avance avant que le PAOK mateco ne se réveille enfin dans le troisième quart-temps avec trois paniers à trois-points consécutifs de Vasileios Toliopoulos réduisant l'écart à dix points à 63-53.

Mais il n'y a pas eu de suspense, car le capitaine DeAndre Lansdowne a réussi deux paniers à trois-points, Jarell Eddie a provoqué une faute sur un panier à trois-points et Ike Udanoh a apporté son écot avec un dunk puissant. Au lieu d'être un match serré, SIG menait 77-59 à dix minutes de la fin, et il n'y a pas eu de retour magique des Noirs et Blancs dans le quatrième acte.

 

Les héros du match : Jarell Eddie a inscrit 16 de ses 26 points en première mi-temps, apportant une étincelle bien nécessaire en l'absence de John Roberson. Eddie a shooté à 7 sur 9, a pris 5 rebonds et a permis à Strasbourg de réaliser un +43 pendant ses 25 minutes sur le terrain.

Dans le même temps, en l'absence de Yannis Morin, c'est Ike Udanoh qui a couvert les brèches à l'intérieur, signant son record de points en carrière en BCL avec 17 points.

Les stats ne mentent pas : Tout a été à l'avantage de Strasbourg, mais sans Roberson, il s'agissait de rester sous contrôle offensivement. Les Strasbourgeois ont distribué 25 passes décisives et n'ont perdu le ballon que cinq fois, contre 17 fois pour le PAOK, ce qui leur a permis de dominer 27-11 en termes de points inscrits après balles perdues.

Le mot de la fin : Le PAOK mateco a obtenu 18 points et 13 rebonds de Marvin Jones, et a eu trois autres joueurs à deux chiffres, mais c'est leur défense qui était en dessous. Ils devront s'améliorer car ils doivent maintenant gagner deux matchs consécutifs pour atteindre les huitièmes de finale du groupe L, où Falco Szombathely et Rytas Vilnius les attendent.

Ils ont dit :

"Nous n'avons rien fait de bien. Nous devons nous améliorer, c'est sûr, et nous devons le faire rapidement si nous voulons avoir des chances de nous qualifier." - Vasileios Toliopoulos, PAOK mateco

"Je n'ai pas besoin de dire grand-chose, le score parle de lui-même. Nous n'avons pas du tout bien joué, notre performance était en dessous de la moyenne, et Strasbourg a gagné le match à la régulière." - Aris Lykogiannis, entraîneur du PAOK mateco

"Honnêtement, c'est ce que nous prêchons toujours, nous jouons en équipe. Aujourd'hui, nous étions plus qu'une équipe. Tout le monde a remplacé un peu les gars qui manquaient, et la communication était folle aujourd'hui. 25 passes décisives pour 5 balles perdues, c'est fou. C'est une statistique folle à avoir. Mais c'est un testament à tous les gars que nous avons, tout le monde a adhéré et tout le monde se soucie des autres, tout le monde se soucie de gagner. Tout ce que vous devez faire pour gagner, c'est ce que vous allez faire. C'est ce que nous avons fait aujourd'hui". - Ike Udanoh, SIG Strasbourg

" Nous sommes super heureux et fiers d'avoir cette victoire. C'était un contexte particulier car Lassi (Tuovi) n'a pas pu coacher le match. La performance de ce soir est juste le résultat du travail acharné que nous accomplissons tous les jours avec Lassi depuis un an et demi. C'est entièrement sa victoire ce soir, c'est juste le résultat de ce que nous faisons depuis des mois, donc c'était, d'une certaine manière, facile. Je n'étais pas seul pour coacher, j'étais avec Romain Leroy, donc c'était du co-coaching." - Frank Kuhn, assistant coach de la SIG Strasbourg