JERUSALEM (Israël) - Hapoel Bank Yahav Jérusalem affronte Hereda San Pablo Burgos dans le seul match de quart de finale qui oppose deux équipes qui s'étaient affrontées en saison régulière (plus d'informations sur ces deux matchs plus loin). Voici tout ce dont vous avez besoin pour vous rafraîchir la mémoire sur la façon dont le club israélien en est arrivé là :

 
À quoi ressemblait le jeu de Jérusalem avant la pause ?

• "La meilleure défense est une bonne attaque" est un adage que l'Hapoel applique sous la direction de l'entraîneur Oded Kattash, et ils ont certainement démontré que c'est une façon de vivre très fructueuse puisqu'ils ont présenté la meilleure attaque de la ligue, avec une moyenne impressionnante de 89 points par match.

•  

  À la fin de la saison régulière, le classement offensif de Jérusalem était hors normes, avec 121 points pour 100 possessions, et ils avaient également le taux de passes décisives le plus élevé de la ligue, 20,2 (Iberostar Tenerife et Turk Telekom aient tous deux obtenu 20).

•  

  La qualité de passes de Jérusalem n'est cependant pas la principale raison pour laquelle leur attaque ressemble à une machine bien huilée. La simple vérité est que l'Hapoel a shooté à un remarquable 60,6 % d'adresse à deux-points - la seule équipe de la ligue à avoir shooté à plus de 60 % dans l'arc de cercle.

•  

  Ils étaient (marginalement) hors du top 10 aux tirs à trois-points, mais c'était tout de même suffisant pour ne pas abaisser d'autant leur pourcentage effectif aux tirs - en fait, le pourcentage effectif de Jérusalem de 38,6 % à la fin de la saison régulière était de loin le plus élevé parmi les 16 équipes qui ont participé aux play-offs.

•  

  Tout cela semble formidable, mais qu'en est-il de la défense ? L'Hapoel a clairement eu la note d'efficacité défensive la plus basse des 16 équipes qui ont fait les Play-Offs (112,4 points concédés pour 100 possessions) mais ils ont défendu décemment les tirs à deux-points, permettant aux adversaires de tirer à 50,3 % à l'intérieur de l'arc. Leur défense a davantage souffert du fait d'avoir généreusement concédé des points sur deuxième chance, car leur taux de rebond défensif de 65,8 % était de loin le plus faible parmi les équipes qui ont participé aux play-offs.

•  

  TaShawn Thomas et James Feldeine ont chacun obtenu une moyenne de 15,6 points par match, et ce n'est que la partie visible de l'iceberg, car la polyvalence du premier lui a permis d'être en tête de la ligue à l'évaluation (21,3) et le second a shooté à 45,5 % à trois-points, en moyenne. J'Covan Brown a également été un contributeur très important, avec une moyenne de 14,3 points et 4,9 passes par match.

Qu'est-ce que Jérusalem a accompli jusqu'en mars ?

Saison régulière
Au départ, Jérusalem a enregistré un bilan relativement modeste de 4-2 lors de ses six premiers matches, mais n'a perdu qu'une seule de ses huit rencontres restantes et a terminé en tête du groupe B avec un bilan de 13-3.
L'une de ces deux premières défaites a été infligée à son rival des quarts de finale, Burgos, en Espagne. Jérusalem a été battue au rebond 51 à 27 et s'est inclinée 91 à 84 malgré les 22 points et les 8 passes décisives de J'Covan Brown.
Dans le match retour en Israël, TaShawn Thomas a réalisé une énorme performance évaluée à 38 (27 points, 6 rebonds, 4 passes, 4 contres) pour mener l'Hapoel à une victoire 96-91 sur l'équipe espagnole..

Huitièmes de finale
L'Hapoel a balayé 2-0 sa série contre Peristeri winmasters en grande partie grâce à leur adresse à trois-points largement supérieure dans la série. Il est révélateur que lors du deuxième match à Athènes, l'Hapoel ait tiré 36 % au-delà de l'arc de cercle alors que Peristeri n'a tiré qu'à 15 % de loin. L'Hapoel a gagné ce match 79-73 pour remporter la série, J'Covan Brown et James Feldeine ayant totalisé 49 points, en tirant à 15 sur 28 à eux deux. Dans le premier match, Hapoel s'était imposé 91-78 à domicile grâce à un run tardif, TaShawn Thomas menant la marque avec 16 points et cinq joueurs de Jérusalem finissant à dix points ou plus.

Qu'est-ce qui n'a pas changé ? Quoi de neuf ?

Il ne fait aucun doute que l'Hapoel va montrer un style de jeu lors du Final 8 et de la nouvelle saison qui sera presque identique à ce que nous avons vu jusqu'à l'interruption de la saison 2019-20, car l'entraîneur Oded Kattash a construit son équipe de cette façon.

Il y a une différence notable, c'est le départ de James Feldeine, un shooteur d'élite, et il est encore trop tôt pour dire combien de temps il faudra au nouveau venu Malcolm Hill pour s'adapter et montrer le même instinct de scoreur que celui dont il a fait preuve la saison dernière avec Astana.

Le même point d'interrogation s'applique à un autre nouveau visage, le combo guard Malcolm Hill, mais le plus gros problème auquel l'entraîneur Kattash est confronté à court terme est sans doute de savoir comment compenser l'absence de J'Covan Brown, qui s'est blessé à l'épaule juste avant le huitième de finale et qui sera mis sur la touche pendant plusieurs mois.

Chris Kramer est bien sûr un excellent remplaçant, mais la contribution de Brown à cette équipe ne saurait être surestimée. Il en va bien sûr de même pour le couteau suisse TaShawn Thomas, un joueur si important pour l'Hapoel que beaucoup considèrent sa prolongation de contrat comme aussi importante pour l'équipe que n'importe laquelle de leurs nouvelles signatures.

.