08 octobre, 2019
04 octobre, 2020
25/09/2020
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Là où nous nous sommes arrêtés : AEK

ATHENES (Grèce) - Vous savez que l'AEK affrontera ERA Nymburk à Athènes, dans le troisième quart de finale du Final 8 de la Basketball Champions League, mais vous ne vous souvenez pas comment la "Reine" en est arrivée là ? Ne vous inquiétez pas, on vous rafraichit la mémoire !

 

A quoi ressemblait le jeu d'AEK avant la pause ?

 

  • L'AEK a eu une campagne un peu particulière dans le sens où, bien qu'ils aient réussi à être une équipe globalement performante, inspirant le respect, peu importe qui ou à quel endroit ils jouaient, il est vraiment difficile de trouver une caractéristique marquante dans leur jeu, sauf peut-être leur capacité à prendre soin du ballon (leur taux de balles perdues de 13 était le quatrième meilleur de la ligue).

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    L'équipe d'Athènes ne s'est pas distinguée sur le plan offensif, puisqu'elle a tourné à une moyenne de 79,7 points par match (seulement 17e au total) et que son pourcentage effectif aux tirs de 54,5 % était solide, mais ne la place qu'à la 8e place parmi les 16 équipes qui ont participé aux play-offs.

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    La situation était similaire sur le plan défensif, car l'AEK a montré une très bonne défense dans le périmètre et a tenu ses adversaires à 32,5 % de réussite au-delà de la ligne des trois points, mais elle n'a pas vraiment impressionné avec sa défense à l'intérieur de l'arc - elle a permis à ses adversaires de tirer à 53,3 % à deux-points.

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    Le talon d'Achille de....l'équipe grecque a été le rebond, des deux côtés du terrain. L'AEK était 29ème de la ligue dans ce secteur, avec une moyenne de 33,2 rebonds par match et avait le taux de rebond défensif le plus bas (67%) sur les 16 équipes qui ont participé aux Play-Offs.

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    Alors comment une équipe dont la statistique la plus impressionnante était le taux de balles perdues a-t-elle pu obtenir d'aussi bons résultats ? La réponse est simple : les statistiques ne reflètent pas exactement le caractère et le savoir-faire des vétérans de l'AEK, qui ont su enclencher la vitesse supérieure dans les matchs décisifs ou aux moments cruciaux.

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    Keith Langford a été, tout au long de la campagne, l'incarnation même de cette qualité de vétéran, avec une moyenne de 19,5 points par match en tant que deuxième meilleur scoreur du championnat (premier parmi les joueurs dont l'équipe s'est qualifiée pour les Play-Offs) avec une réussite aux tirs de 46 % et une évaluation moyenne de 14,2.

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    Howard Sant-Roos était sans doute le joueur le plus polyvalent de la ligue et a obtenu un excellent 18,8 d'évaluation jusqu'à la dernière partie de la saison régulière, lorsque ses performances ont attiré l'attention du CSKA Moscou et qu'il a signé pour le géant russe.

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    L'AEK n'a cependant pas baissé de pied après le départ de l'attaquant cubain, puisque des joueurs comme Marcus Slaughter, Jonas Maciulis et Linos Chrysikopoulos ont pris la relève, tandis que l'arrivée de la légende de l'équipe nationale grecque Nikos Zisis a donné un excellent coup de pouce juste au bon moment.

 

 

Qu'est-ce qu'AEK a accompli jusqu'en mars ?

Saison régulière
Les jaunes ont remporté quatre de leurs cinq premiers matchs, puis ont connu une série de résultats inégaux, mais ont su s'en sortir à temps pour remporter un match décisif lors de la 13e semaine à l'extérieur contre RASTA Vechta, s'assurant ainsi la deuxième place du groupe B derrière l'Hapoel Bank Yahav Jerusalem. L'AEK a célébré sa plus large victoire lors de la première journée, en battant Pau-Lacq-Orthez 102-82 à domicile, tandis que sa défaite la plus troublante a été celle survenue à domicile contre Teksut Bandirma lors de la 11e journée (96-84), qui a failli faire capoter ses espoirs de terminer dans le top-2 du groupe.

Huitièmes de finale
L'AEK a battu Telekom Baskets Bonn 92-85 lors d'un premier match très disputé à domicile, grâce notamment à sa domination au rebond (41 à 32) et au fait qu'elle a forcé les balles perdues et marqué 25 points sur ces pertes de balles de l'équipe allemande. Kendrick Ray a réalisé son meilleur match sous les couleurs de l'AEK et a inscrit 27 points à 10 sur 16 aux tirs.
Dans le deuxième match en Allemagne, l'AEK a perdu la bataille du rebond mais a marqué encore plus de points sur les balles perdues de Bonn, 29. Leur expérience a pesé dans la dernière ligne droite et l'équipe grecque a arraché une victoire 90-86 et a clôturé la série. Keith Langford a marqué 25 points tandis que Marcus Slaughter a réalisé un quasi double-double avec 17 points et 9 rebonds.


Qu'est-ce qui n'a pas changé ? Quoi de neuf ?

"Si ce n'est pas cassé, ne le réparez pas" n'est pas un ancien adage grec mais l'AEK s'y tient toujours et pour cause, car ses joueurs vétérans avaient un sentiment d'inachevé et voulaient revenir pour finir le travail.

C'est pourquoi la "Reine" a conservé l'entraîneur Ilias Papatheodorou et a réussi à réunir le groupe - Keith Langford, Nikos Zisis, Marcus Slaughter, Jonas Maciulis porteront le maillot jaune et noir pour une nouvelle saison.

L'arrivée de Yanick Moreira ajoute des centimètres bien utiles dans la peinture, Matt Lojeski est un vétéran aguerri au petit poste d'ailier et Kostas Gontikas est une nouvelle solution en doublure au poste de pivot.

Kendrick Ray, un joueur sans aucun doute talentueux, est parti, mais il y a eu des moments où il semblait avoir du mal à trouver son rôle dans les lignes arrières. L'AEK l'a donc remplacé en faisant appel à Tyrese Rice, le MVP de la BCL en 2019 qui se trouve également être une grande valeur ajoutée aux côtés de Zisis, depuis leur aventure commune à Brose Bamberg.