MIES (Suisse) - Chaque semaine, des experts analysent les matchs. Afin d'améliorer la compréhension des décisions des arbitres et d'accroître la transparence envers nos fans, nous publions certains de ces "coups de sifflet", accompagnés d'une explication.

Veuillez trouver ci-dessous les "coups de sifflet" de cette semaine :

Coup de sifflet 1: Besiktas Sompo Sigorta v Casademont Zaragoza - Acte de tir

Vers la fin de la partie, le 8 Rouge s'élève et tente un tir à 3-points à 2 secondes de la fin. Le défenseur 12 tente de défendre sur ce tir les bras tendus (dans son cylindre, action légale) mais il avance et crée un contact en occupant une place sur le terrain qui était libre lorsque le 8 Rouge a sauté en l'air pour shooter.

Selon les règles officielles du basket (art. 33.5), un joueur qui a sauté en l'air à partir d'un endroit sur le terrain a le droit d'atterrir à nouveau au même endroit. Il a le droit d'atterrir à un autre endroit sur le terrain à condition que le lieu de réception et le chemin direct entre le lieu de saut et de réception ne soient pas déjà occupés par un adversaire au moment du saut.

Résultat : Décision correcte des arbitres. Faute sur le tir. 3 lancers-francs accordés au 8 Rouge.

Coup de sifflet 2: Hapoel Bank Yahav Jerusalem v AEK - Faute antisportive

Vers la fin du deuxième quart-temps, le 44 Noir a la balle dans ses mains et est étroitement surveillé par le 17 Rouge. Le défenseur tente de voler la balle mais crée un contact avec sa main droite et son bras sur l'épaule du 44 Noir. Le 44 Noir réagit à ce contact et étend son coude droit à l'extérieur de son cylindre, et vient heurter le visage du 17 Rouge.

Selon le règlement officiel du basket (art. 33.11), un usage illégal des mains ou des bras tendus se produit lorsque le défenseur est en position de garde et que ses mains ou bras sont placés et restent en contact avec un adversaire pour entraver sa progression. Et selon l'article 37.1.1, une faute antisportive est une faute de contact qui, de l'avis d'un officiel, est un contact excessif et dur causé par un joueur dans un effort pour jouer le ballon ou un adversaire.

Résultat : Premier contact : décision incorrecte des arbitres. Une faute aurait dû être commise contre le 17 Rouge pour avoir créé un contact illégal contre un adversaire. Deuxième contact : décision correcte des arbitres. Le contact créé par le 44 Noir avec son coude contre le visage de l'adversaire doit être sanctionné d'une Faute antisportive.

Coup de sifflet 3: Polski Cukier Torun v SIG Strasbourg - Acte de tir

Le 45 Bleu tente un dunk mais rate le panier. Il reprend le contrôle de la balle et feinte le tir. Le défenseur 14 Gris saute pour défendre sur le tir mais perd son équilibre. En redescendant au sol, il étend sa jambe droite à l'extérieur de son cylindre, créant un contact sur les bras du 45 Bleu. L'arbitre principal siffle une faute antisportive. L'arbitre en chef d'équipe propose de vérifier la vidéo et, après examen, l'arbitre en chef décide de déclasser le coup de sifflet en une faute personnelle.

Selon les règles officielles du basket-ball (art. 46.12), l'arbitre en chef est autorisé à utiliser la vidéo pour décider, à tout moment du match, si une faute personnelle, antisportive ou disqualifiante répond aux critères d'une telle faute ou doit être reclassée ou rétrogradée ou considérée comme une faute technique. Et selon l'article 37.1.1, une faute antisportive est une faute de contact avec un joueur qui, de l'avis d'un officiel, est un contact excessif et dur causé par un joueur dans un effort pour jouer le ballon ou un adversaire.

L'article 46.11 précise que l'arbitre en chef prendra la décision finale chaque fois que nécessaire ou lorsque les arbitres seront en désaccord. Pour prendre une décision finale, il peut consulter le(s) arbitre(s), le commissaire, s'il est présent, et/ou les officiels de la table.

Résultat : Décision finale incorrecte de la part des arbitres. La décision de l'arbitre en chef était fondée sur l'intention supposée du 14 Gris. Cependant, la faute répond aux critères pour être qualifiée de faute antisportive. Lorsqu'ils décident si une faute doit être personnelle ou antisportive, les arbitres ne doivent considérer que l'action, jamais l'intention supposée.

Coup de sifflet 4: BAXI Manresa v Lietkabelis - Faute antisportive

Le 8 Blanc part un transition, se dirigeant vers le panier de l'équipe adverse. Le défenseur 45 Rouge se met sur son chemin sans établir une position défensive légale (les deux pieds sur le sol et face à l'adversaire) et crée un contact avec sa hanche. L'arbitre déclare une faute d'obstruction. Ensuite, les arbitres décident de vérifier la vidéo. Après examen de la vidéo, les arbitres décident de passer au niveau Faute antisportive.

Selon les règles officielles du basket (art. 46.12), l'arbitre en chef est autorisé à utiliser la vidéo pour décider, à tout moment du match, si une faute personnelle, antisportive ou disqualifiante répond aux critères d'une telle faute ou doit être reclassée ou rétrogradée ou considérée comme une faute technique. Et selon l'article 37.1.1, une faute antisportive est une faute de contact de joueur qui, de l'avis d'un officiel, est un contact inutile causé par le défenseur afin d'arrêter la progression de l'équipe offensive en transition - C3.

Résultat : Décision finale correcte des arbitres après l'examen de l'IRS (Instant System Replay). La faute répond aux critères C3 et doit être qualifiée d'antisportive.