Désavantage du terrain
ZAGREB (Croatie) - Il n'y a qu'une seule chose plus agréable que d'entendre la clameur d'une arène comble, surtout dans les matchs serrés comme nous aimons les servir ici, directement dans le menu de la Basketball Champions League. Cette chose c'est d'entendre le silence d'une arène bondée, après que vous ayez réussi des gros tirs loin de chez vous pour climatiser la salle.
Je ne suis pas celui qui va s'étendre sur ses voyages. J'ai perdu tellement de livres sur mes vols de correspondance qu'ils ont probablement ouvert la bibliothèque Igor Curkovic Lost & Found quelque part autour de l'aéroport de Vienne, et l'idée de devoir être loin de ma famille pendant quelques jours me fait plus mal au corps et à l'âme que les horribles fauteuils de bus ou l'espace pour les jambes dans les avions.
Mais les temps changent, les amis. La saison 3 de la Basketball Champions League est là pour prouver qu'il y a des gens qui ont vraiment hâte de prendre la route.
La semaine des Roadies
Voici une liste des victoires à l'extérieur que nous avons déjà répertorié cette saison :
- Hapoel Jerusalem à AEK
- Fuenlabrada à Bamberg
- AEK à Nymburk
- Strasbourg à Besiktas
- Tenerife à Venezia
- Bologna à Besiktas
- Promitheas à Neptunas
- Nanterre à Venezia
- Avellino au Mans
- Jerusalem à Bamberg
- Nymburk à Fuenlabrada
Les cinq dernières de cette liste ont eu lieu cette semaine, ce qui amène à une réflexion sur le désavantage du terrain. L'avantage de jouer à domicile a-t-il vraiment disparu ? Est-ce que les avions sont maintenant si confortables et les rituels d'avant-match si faciles à vivre que vous n'avez pas l'impression d'être sur la route du tout ? Les joueurs sont-ils vraiment beaucoup plus durs mentalement que dans les décennies précédentes de ce sport ?
Ou, la réponse est-elle beaucoup plus simple, comme l'a suggéré Don Nelson, selon Cleveland.com :
"On buvait plus de bière", plaisantait l'entraîneur de la NBA. "Nous nous amusions plus sur la route parce qu'on n'avait pas à t'inquiéter de la vie à la maison et de ce genre de choses. Tu étais dehors parmi tes amis, donc c'était toujours amusant."
C'est tout à fait logique. Mais, plus sérieusement...
"J'ai toujours insisté pour m'occuper des détails sur la route. Vous ne pouviez pas vous attendre à des pauses sur la route. Il fallait tout faire plus parfaitement et être plus concentré. Ce qui est assez facile à faire, en fait ", a raconté Nelson.
Want more focus on the road? Just kiss. Not kiss-kiss, but keep it short and simple, like this clutch Promitheas fastbreak to stay in touch with Neptunas:
Vous voulez vous concentrer davantage sur la route ? Juste un baiser (kiss). Pas un bisou-bisou (kiss-kiss), mais "keep it short and simple", comme cette contre-attaque rapide de Promitheas pour rester au contact avec Neptunas :
😍 That's how you run a fast break! #BasketballCL@PromitheasBC pic.twitter.com/ScxxUek0C9
— Basketball Champions League (@BasketballCL) 13. studenoga 2018.
Vous voulez que les choses soient faites plus parfaitement ? Dessinez des systèmes pour des gars qui jouent ensemble depuis si longtemps que J'Covan Brown lance le ballon à Josh Owens avant même que ce dernier ne glisse derrière l'écran et conclue le alley-oop :
🎁 Nice dish, better finish @J_cowens! 🛬
— Basketball Champions League (@BasketballCL) 14. studenoga 2018.
📺 https://t.co/KYh4DMj8fh #BasketballCL @JerusalemBasket pic.twitter.com/1JEuU430UN
Vous voulez la version plus brutale ? Optez pour la dunk tout en puissance du pivot de Nanterre, Julian Gamble, sur le parquet de Venise :
Don Nelson avait raison. C'est très facile à faire, en fait. Aussi facile que d'ouvrir ces bières et de profiter de ce livre de la bibliothèque Igor Curkovic Lost & Found.
Italy v France 2-1
Bien sûr, l'histoire des ces victoires sur la route allait sûrement se heurter à un contre-exemple quelque part, et il fallait bien que ce soit en Italie. Nanterre a battu Venezia à Venise pour donner à la France un 1-0 dans le triple-header de la sixième journée entre les deux nations voisines, mais les Azzurri ont rebondi après la victoire d'Avellino au Mans pour égaliser à 1-1.
Et puis, Kevin Punter a fait des trucs à la Kevin Punter. Dans la victoire de Bologne face à Strasbourg, Punter a établi son record en Basketball Champions League avec 6 tirs à trois-points inscrits en un match, et avec ses 26 points, il a continué sa propre petite série.
Punter est maintenant le gars qui a marqué à deux chiffres dans 25 de ses 26 matchs de Basketball Champions League avec Rosa Radom, l'AEK et la Virtus, et la seule fois où n'a pas atteint la barre des 10 points, il en a inscrit 9 !
En d'autres termes, c'est le genre de gars qui va gâcher vos plans même si vous étiez concentré et que vous avez tout exécuté parfaitement sur la route, comme Strasbourg l'a fait mercredi. Il était le barrage de Bologne.
L'équipe de la semaine
Plutôt que de simplement choisir une équipe All-Star Five, permettez-moi de choisir une équipe réelle comme l'équipe de la semaine. Cette fois, honneur à l'Hapoel Bank Yahav Jérusalem.
Je ne suis pas très religieux, mais ma propre curiosité m'a ouvert la voie du Psaume 137, et la chanson de Matisyahu m'a aidé à m'en souvenir jusqu'à ce jour, et j'ai appuyé sur le bouton Play alors que Jérusalem s'élevait à 5-1 dans leur première Basketball Champions League, avec une performance sublime contre Bamberg.
📽🍿 @j_cowens is a highlight machine!
— Basketball Champions League (@BasketballCL) 14. studenoga 2018.
📺 https://t.co/KYh4DMj8fh #BasketballCL @JerusalemBasket pic.twitter.com/5g8au6cigZ
Tamir Blatt s'occupe habituellement de la distribution, mais il a inscrit 8 points rapidement pour réveiller son équipe en Allemagne. Amar'e Stoudemire a inscrit 11 points en quelques minutes, James Feldeine a compilé 18 points et 6 passes décisives, TaShawn Thomas et Josh Owens sont probablement toujours en train de dunker dans l'arena de Bamberg, et J'Covan Brown s'est révélé être un roc défensif, à chaque fois que Bamberg a essayé de jouer le mismatch sur lui au poste bas.
Maintenant, je sais que j'ai déjà choisi Tenerife, Neptunas, Anvers, AEK et Strasbourg comme mes équipes de la semaine (lors des journées précédentes), même si Jérusalem méritait probablement d'être ici aussi. Presque comme si je les avais oubliés. Eh bien, si ça se reproduit, Jérusalem ; si je t'oublie, - laisse ma main droite oublier ce qu'elle est censé faire.
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